Joyeuse Pâques à tous........
Les nouveautés
Mots Bibliques
> La crainte de Dieu: Immense respect. Comme un bébé que l'on tient dans ses bras. (Jacques Jouanin)
> Sanctifier - consacrer: transfert d'une réalité, d'une personne ou d'une chose, dans la propriété de Dieu. (Benoît XVI)
> La nuée lumineuse: entrée dans le mystère de Dieu. (Benoît XVI)
> Siéger à la droite de Dieu: participation à la souveraineté propre de Dieu sur tout espace. (Benoît XVI)
> Miséricorde: signifie compassion, bienveillance, fidélité, tendresse, affection…
> Ange: sa présence signifie une expérience mystique…
> La colère de Dieu: C'est la façon de dire que Dieu ne tolère pas le mal qui détruit l'homme. (Chantal Reynier)
> St Matthieu 27, 52 les corps de nombreux saints ressuscitèrent; sortis des tombeaux…: renvoi à vision de Ezéchiel 36 et autres.
> L'Ecriture: D'abord le sens historique ou littéral, puis le sens moral, enfin le sens Mystique. (Olivier Clément - Sources)
> Psaume "avec les enfants brisés sur le roc" : Le roc c'est Jésus sur lequel on écrase l'idolâtrie. (Olivier Clément - Source)
> Je jugement dernier: Le partage entre boucs et brebis dont parle la scène du jugement dernier se ferait ainsi non entre les hommes, mais au plus secret de chacun.
Idem pour la parabole du bon grain et de l'ivraie. (Olivier Clément)
> Ascension: Ce n'est pas la navette spatiale. Montée de Jésus au ciel à mettre en parallèle avec Elie qui s'en va sur un char de feu. (2 Rois 2, 9-12). A ce moment est donné l'Esprit d'Elie à Elisée. Pour les apôtres c'est cela qui est premier à l'Ascension: recevoir l'Esprit.
> Jonas et la baleine: Le livre de Jonas est un livre satirique et pas historique. La baleine n'a pas existé, ni Jonas probablement. Une satire qui veut montrer que Dieu sauve tous les peuples et qu'un peuple comme Ninive - qui est un peuple païens - s'il fait pénitence, peut bénéficier tout comme le peuple juif, de la miséricorde de Dieu. (Maurice Zundel)
> Baptême: Dès le Baptême, la transfiguration de l'être humain est un processus à l'œuvre dans toute la vie chrétienne. (Michel Stavrou - théologien orthodoxe)
> Dieu est la clé d'un monde qui n'existe pas encore. (Maurice Zundel).
> Maitre Eckhart: Le fondement de notre être est le même que le fondement de l'être de Dieu. Au plus profond, nous sommes uns.
= Solidarité de la chair. (Guy Martinot)
= Nous ne sommes pas dans l'univers, nous sommes l'univers…
> La chair et le sang: L'expression signifie dans la culture sémitique la totalité de la personne. (Jean Hennaux sj)
> Les moyens de connaissance dont l'homme dispose par lui-même sont impuissants à lui faire percevoir le sens des paroles de Jésus; seul le don de l'Esprit introduira les croyants à la connaissance des réalités spirituelles qui se manifestent en Jésus. (Jean Hennaux sj)
> L'Ancien Testament doit être compris comme l'expérience d'une nuit mystique, comme itinéraire d'une humanité en marche vers la lumière, mais qui chemine encore dans le tunnel de la nuit obscure en projetant sur Dieu ses imperfections, ses limites, ses scories. (Maurice Zundel)
> Il y a une chose que l'on a oublié. C'est qu'une parole s'adresse à quelqu'un, et qu'une parole, fut elle de Dieu, s'adresse à une certaine humanité et qu'elle doit s'adapter à elle. (Maurice Zundel)
> La Parole: La Parole a en soi un potentiel que nous ne pouvons pas prévoir. L'Eglise doit accepter cette liberté insaisissable de la Parole qui est efficace à sa manière. (Pape François)
= Benoît XVI: la Parole de Dieu qui n'est pas seulement informative, mais performative…
> Rédemption: Dieu a permis le mal. Il le souffre également. Si il a pris ce risque, c'est parce que du mal il sait qu'il peut tirer un bien. Nous ne le voyons pas.
Nous croyons que Dieu saura tirer du bien de tout mal. C'est ça la Rédemption. Sa Providence c'est de tirer le bien du mal. (Jean Marie Hennaux)
> Martyre: en grec signifie témoin (Jean Vanier)
> Ministre: mot qui veut dire serviteur. (François Varillon)
> Résurrection de la chair: C'est la résurrection de toutes nos relations. C'est tout autre chose que nos cellules biologiques. (François Varillon)
> Parole de Dieu: Méfiez-vous des images de l'Ecriture et de la liturgie. C'est un langage humain qui doit être critiqué. Certes le langage d'Isaïe ou de Jérémie est la parole de Dieu; mais cela ne signifie pas que tous les mots soient parole de Dieu. (François Varillon)
> Grandeur divine: Il est donc normal qu'à partir de notre expérience intérieure, à partir de l'oraison, nous soyons capable de critiquer des textes que par ailleurs nous devons maintenir. Un théologien comme Bernard Sesbouë dit, lui aussi, qu'il nous faut opérer une révision radicale de l'idée que l'Ancien Testament se faisait de la grandeur divine.
(François Varillon)
> Le silence est le parler de Dieu (St Jean de la Croix)
> Retentissement du péché de l'homme sur l'univers: Si l'homme dit non à Dieu, il y a un retentissement au niveau du cosmos. L'univers matériel attend aussi sa rédemption. Dans la création, il y a un gémissement, une attente. (Jean Marie Hennaux)
En parallèle: L'Eucharistie, ce peu de pain, sauve le monde. De même la Croix de Jésus…
> Les apparitions: Assurément il y a des exagérations sur les apparitions, et l'Eglise s'est toujours montrée très prudente. L'Eglise ne fonde jamais la foi sur les apparitions. (Pape François)
> Incendie de ND de Paris: Il ne faut pas oublier pourquoi a été construite cette cathédrale. Elle a été construite pour un petit morceau de pain. Et ce pain c'est le Corps du Christ. (Monseigneur Aupetit archevêque de Paris)
> Les ennemis dans les psaumes: Si nous avons des ennemis, en demandant à Dieu qu'il nous en débarrasse, nous lui déléguons une vengeance à laquelle nous renonçons. (Anne Lécu)
> Les religions ancestrales: Les babyloniens, égyptiens, mésopotamiens, dont les dieux avaient un profond mépris de l'homme. Au contraire le Dieu d'Israël, avec Moïse, se préoccupe de la souffrance de son peuple.
> Eucharistie Sacrifice et Communion: En réaction contre l'ancienne théologie du sacrifice de la messe, certains voudraient aujourd'hui opérer une nouvelle réduction du mystère eucharistique. Celui-ci ne serait plus enseigné que sous l'aspect vrai, mais non exclusif de repas de communion. Nous ne devons pas privilégier cet aspect de repas au détriment des autres aspects de l'Eucharistie. (Jacques Bur)
> Dietrich Höderlin (Poète allemand - 1820): Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve.
> Gaudium et spes: Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine; nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal.
> Rapport à la violence: L'écart entre ce que Dieu veut et ce que Dieu permet, écart qu'il ne peut combler directement, sauf en nous supprimant, car c'est notre liberté qui fait de nous des hommes. (Guy Labouérie)
> Dieu qui parle: Dieu nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger de Taizé)
> Trinité: Dieu qui vit à une infinie distance de lui-même.
(Maurice Zundel)
> La guerre: Si les hommes ont décidé de faire la guerre, Dieu ne la supprime pas, mais dans la guerre il continue de faire évoluer le cœur de l'homme…
= Bernard Sesboüé: Dieu ose se compromettre avec les hommes.
> La Parole de Dieu: Toute parole de Dieu passe par des paroles humaines.
Retenons ce point, quand Dieu parle, il le fait toujours à travers un être créé, pour la bonne et simple raison que c'est à cette seule condition que nous pouvons comprendre le message. (Bernard Sesboüé)
> La création: Dieu non seulement inscrit dans le cœur de l'homme une vocation, mais encore il lui fait les dons nécessaires pour qu'il puisse accomplir cette vocation. (Bernard Sesboüé)
> Révélation: cette révélation première s'inscrit dans le cœur de l'homme. C'est ce qu'on appelle "la loi de la conscience", référence de toute conduite morale. (Bernard Sesboüé)
> Le Décalogue: On peut donc penser que la formulation de la parole du décalogue s'est faite d'abord dans la conscience de Moïse et que c'est lui qui a promulgué les choses de cette façon (…)
Exposer les choses ainsi ne revient-il pas à dire que les paroles imputées à Dieu ne sont pas tombées du ciel mais viennent de l'évolution historique de la conscience humaine ? (Bernard Sesboüé)
> La Révélation: Elle n'a rien de magique (…)
Contrairement à l'Islam, dans la Révélation judéo-chrétienne on reconnaît le rôle propre du prophète: c'est par la médiation de sa subjectivité humaine, de l'expérience de sa vie, de ses qualités d'écrivain que la parole de Dieu entre dans l'humanité (…)
La grâce révélatrice de Dieu, agissant au pôle subjectif de la conscience, en ce sanctuaire de notre être libre qui est aussi la matrice de nos paroles et de nos actions, permet au prophète de conceptualiser sa propre expérience et de la transmettre (…)
= Dieu qui nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger)
(…) La révélation se produit au pôle subjectif de la conscience, avant de passer au pôle du langage et de la communication. C'est à ce pôle que la parole divine devient parole humaine. De même Dieu n'est pas un auteur littéraire. Il ne rédige pas des livres. Mais son Esprit inspire les rédacteurs en les protégeant de l'erreur. (Bernard Sesboüé)
> Le Pentateuque: On affirme depuis le 17ème siècle que ce n'est pas Moïse qui a écrit les cinq premiers livres de la Bible, dits Pentateuque.
Il apparaît souvent évident que celui-ci n'a pas été écrit en une fois et qu'il comporte plusieurs auteurs qui appartiennent à des époques différentes.
(…) Dans l'Ecriture, tout est de Dieu et tout est de l'homme, selon une coopération qui ne crée aucune concurrence entre eux. (Bernard Sesboüé)
> Les trois voluptés d'Israël: L'avoir (souvent par la violence des guerres), le pouvoir que donne l'argent et la richesse, la gloire (elle pousse à imaginer que l'on est d'une autre espèce à qui les lois communes ne s'appliquent pas - mensonge à soi-même qui coupe de toute réalité).
(Guy Labouérie)
> La vie de Jésus: Sa lumière qui continue à nous parvenir et à éclairer notre monde d'aujourd'hui, comme ces étoiles qui ont disparus depuis des millions d'années et dont la lumière continue de nous parvenir. (Bernard Sesboüé)
> Certains miracles : comme le figuier desséché où les porcs qui se jettent dans la mer, pourraient n'être que des "paraboles historicisées par la tradition". (Bernard Sesboüé)
> Jésus Fils de Dieu: Cette accumulation (de titre) est une manière de dire qu'aucun titre ne peut à lui seul suffire à dire l'identité divine de Jésus. (Bernard Sesboüé)
> "Je suis venu séparer le fils de son père et la fille de sa mère": Annonce de la profondeur de la rupture qui est demandée par Jésus. C'est tout le système socio-culturel qui est remis en cause. (Guy Labouérie)
> Annonciation: Seule Marie pouvait rapporter l'événement, qui n'avait pas eu de témoin.
Pourquoi ne devrait-il pas y avoir une telle tradition, conservée et en même temps modelée théologiquement. (Benoît XVI)
> Récits de l'enfance de Jésus: Matthieu et Luc qui ont voulu écrire une histoire, une histoire réelle, qui a eu lieu, certainement une histoire interprétée et comprise selon la parole de Dieu.
Les récits de l'enfance sont une histoire interprétée et, à partir de l'interprétation, écrite et condensée. (Benoît XVI)
Il y a une chose supplémentaire: on raconte ici une histoire qui explique l'Ecriture et, inversement, ce que l'Ecriture, en beaucoup d'endroits a voulu dire, devient seulement visible à présent, au moyen de cette nouvelle histoire. (Benoît XVI)
> Mort de Jésus: Le véritable pouvoir n'a de sens que dans le service. Celui qui a le pouvoir le plus parfait ne peut donc l'exercer que dans le service le plus parfait, et celui qui a le pouvoir universel ne peut qu'exercer un service universel, ce que Jésus vient faire en donnant son "âme en rançon pour la multitude". (Guy Labouérie)
> La Croix: qui se distingue parmi celle de dizaine de milliers de crucifiés. Par quelle "miracle" statistique cette croix a-t-elle pu immerger de l'immense foule des martyres du monde? A moins que précisément celui-là, et celui-là uniquement, qui y est suspendu ait pu la transformer d'arbre d la mort en arbre de vie rayonnant sur le monde. (Guy Labouérie)
= Elie Wiezel : les enfants morts en camp de concentration qui ont connu des souffrances mille fois pire que Jésus….et on en parle pas.
Notre Père - Glorious : Lyon Centre
LES SEPT SACREMENTS
Evangile du jour
Mise à jour en fin d'aprés midi
L'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Jeudi 7 Novembre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,3-8a. ()Frères, c’est nous qui sommes les vrais circoncis, nous qui rendons notre culte par l’Esprit de Dieu, nous qui mettons notre fierté dans le Christ Jésus et qui ne plaçons pas notre confiance dans ce qui est charnel. J’aurais pourtant, moi aussi, des raisons de placer ma confiance dans la chair. Si un autre pense avoir des raisons de le faire, moi, j’en ai bien davantage : circoncis à huit jours, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, fils d’Hébreux ; pour l’observance de la loi de Moïse, j’étais pharisien ; pour ce qui est du zèle, j’étais persécuteur de l’Église ; pour la justice que donne la Loi, j’étais devenu irréprochable. Mais tous ces avantages que j’avais, je les ai considérés, à cause du Christ, comme une perte. Oui, je considère tout cela comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
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Jeudi 7 Novembre : Psaume 105(104),2-3.4-5.6-7. ()
Chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles. Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face. souvenez-vous des merveilles qu'il a faites, de ses prodiges, des jugements qu'il prononça. Vous, la race d'Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu'il a choisis. Le Seigneur, c'est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour l'univers.
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Jeudi 7 Novembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10. ()
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
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Jeudi 7 Novembre : Saint Charles de Foucauld ()
Notre-Seigneur est venu pour chercher ce qui est perdu… Il laisse quelques brebis qui sont au bercail pour courir après celle qui s’est égarée… Faisons comme Lui, et puisque nos prières sont une force, qu’elles sont certaines d’obtenir ce qu’elles demandent, courons, par nos prières, à la recherche des pécheurs, faisons, par elles, l’œuvre pour laquelle notre Divin Époux est venu sur la terre… Si nous ne sommes pas voués à la vie apostolique, combien nous devons prier pour la conversion des pécheurs, puisque la prière est presque le seul moyen puissant, étendu, que nous ayons de leur faire du bien, d’aider notre Époux dans son travail, de sauver ses Enfants, de tirer d’un péril mortel ceux qu’Il aime passionnément, et qu’Il nous a, par son Testament, ordonné d’aimer comme Lui-même les aime !... Et si nous sommes voués à l’apostolat, notre apostolat ne sera fructueux que si nous prions pour ceux que nous voulons convertir, car Notre-Seigneur ne donne qu’à celui qui demande, n’ouvre qu’à celui qui frappe… Pour que Dieu mette de bonnes paroles sur nos lèvres, de bonnes inspirations dans nos cœurs, la bonne volonté dans les âmes de ceux à qui nous nous adressons, il faut la grâce de Dieu, et, pour la recevoir, il faut la demander… Ainsi, quel que soit notre genre de vie, prions beaucoup, beaucoup pour la conversion des pécheurs puisque c’est pour eux surtout que Notre-Seigneur travaille, souffre et prie… Prions chaque jour de toute notre âme pour le salut et la sanctification de ces enfants égarés mais bien-aimés de Notre-Seigneur, afin qu’ils ne périssent pas, mais soient heureux ; prions chaque jour pour eux, longuement et de toute notre âme, pour que le Cœur de Notre-Seigneur soit consolé par leur conversion et réjoui par leur salut…
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Mercredi 6 Novembre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,12-18. ()
Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas. Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant. Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers, en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien. Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous. Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.
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Mercredi 6 Novembre : Psaume 27(26),1.4.13-14. ()
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple. Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »
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Mercredi 6 Novembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,25-33. ()
En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »
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Mercredi 6 Novembre : Saint Nersès Snorhali ()
Mon âme, princesse royale, Lorsque je suis entré dans le monde par elle, Contre les conquérants des ténèbres Entra en une guerre farouche. Au prime abord, elle ne pensa pas en son esprit qu’avec dix mille, − Elle-même et les sens de son corps, − Elle ne pourrait pas mener le combat. (…) Et les témoins me louaient Comme une personne qui connaîtrait sa capacité Pour entrer en lutte contre un faible adversaire Et non point contre un Antagoniste qui me surpassait. Mais lorsque mon Ange a envoyé, Avant que d’entrer en guerre, La volonté de mon libre arbitre Pour qu’elle fasse la paix selon la loi, Je n’ai point cependant prêté l’oreille au conseil De ton commandement donné sous forme de parabole ; C’est pourquoi, je suis tombé dans le combat, Percé de mille traits inguérissables. J’ai vu les autres ayant un corps pareil au mien Remporter la victoire dans l’arène ; Et j’ai cru que moi aussi comme eux Je vaincrais dans le combat singulier. Mais lorsque les tentations sont survenues, Elles ont révélé mes relâchements ; Elles m’ont séparé du groupe des vertueux Et m’ont laissé dans celui ces scélérats. Mais Toi, ô mon Roi céleste, Fils unique du Père tout-puissant, Sois le compagnon d’armes de mon âme faible Dans le combat spirituel. Frappe les mille qui sont à ma gauche, Eux qui manifestement luttent avec méchanceté, Et les dix mille qui sont à ma droite, Eux qui prennent aussi les apparences du bien. Fortifie-moi contre leur épée Avec l’arme de ta vérité ; Et garde ma tête, membre sublime, Grâce au casque de ton Signe.
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Mardi 5 Novembre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,5-11. ()
Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.
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Mardi 5 Novembre : Psaume 22(21),26bc-27.28-29.31-32. ()
Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses. Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! » La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui : « Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! » Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir. On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son œuvre !
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Mardi 5 Novembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,15-24. ()
En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
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Mardi 5 Novembre : La Didachè ()
Au sujet de l'eucharistie, rendez grâce ainsi : D'abord pour le calice : Nous te rendons grâce, notre Père, pour la sainte vigne de David ton serviteur que tu nous as révélée par Jésus, ton Enfant. Gloire à toi dans les siècles ! Puis pour le pain rompu : Nous te rendons grâce, notre Père, pour la vie et la connaissance que tu nous as révélées par Jésus, ton Enfant. Gloire à toi dans les siècles ! De même que ce pain que nous rompons, autrefois disséminé sur les collines, a été recueilli pour n'en faire plus qu'un, que ton Église soit rassemblée ainsi des extrémités de la terre dans ton Royaume. Car à toi sont la gloire et la puissance dans les siècles ! Après vous être rassasiés, rendez grâce ainsi : Nous te rendons grâce, Père saint, pour ton saint nom que tu as fait habiter en nos cœurs, pour la connaissance, la foi et l'immortalité que tu nous a révélées par Jésus, ton Enfant. Gloire à toi dans les siècles ! C'est toi, Maître tout-puissant, qui as créé l'univers, à la louange de ton nom ; tu as donné en jouissance nourriture et breuvage à tous les hommes. Mais à nous, tu as fait la grâce d'une nourriture spirituelle et d'un breuvage pour la vie éternelle, par Jésus, ton Enfant. Par-dessus tout, nous te rendons grâce de ce que tu es puissant. Gloire à toi dans les siècles ! Souviens-toi, Seigneur, de ton Église, pour la délivrer du mal, pour la rendre parfaite dans ton amour. Rassemble-la des quatre vents, cette Église sanctifiée, dans ton Royaume que tu lui as préparé. Car à toi sont la puissance et la gloire dans les siècles ! « Que le Seigneur vienne » (Ap 22,20) et que ce monde passe. Hosanna à la maison de David ! Celui qui est saint, qu'il s'approche ; celui qui ne l'est pas, qu'il fasse pénitence. « Marana tha ! » (1Co 16,22). Amen.
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