22arquee direction="left" behavior="alternate">Dernière mise à jour le Vendredi 11 Octobre 2024

Joyeuse Pâques à tous........


                        Les nouveautés


Mots Bibliques

> La crainte de Dieu: Immense respect. Comme un bébé que l'on tient dans ses bras. (Jacques Jouanin)

> Sanctifier - consacrer: transfert d'une réalité, d'une personne ou d'une chose, dans la propriété de Dieu. (Benoît XVI)

> La nuée lumineuse: entrée dans le mystère de Dieu. (Benoît XVI)

> Siéger à la droite de Dieu: participation à la souveraineté propre de Dieu sur tout espace. (Benoît XVI)

> Miséricorde: signifie compassion, bienveillance, fidélité, tendresse, affection…

> Ange: sa présence signifie une expérience mystique…

> La colère de Dieu: C'est la façon de dire que Dieu ne tolère pas le mal qui détruit l'homme. (Chantal Reynier)

> St Matthieu 27, 52 les corps de nombreux saints  ressuscitèrent; sortis des tombeaux…: renvoi à vision de Ezéchiel 36 et autres.

> L'Ecriture: D'abord le sens historique ou littéral, puis le sens moral, enfin le sens Mystique. (Olivier Clément - Sources)

> Psaume "avec les enfants brisés sur le roc" : Le roc c'est Jésus sur lequel on écrase l'idolâtrie. (Olivier Clément - Source)

> Je jugement dernier: Le partage entre boucs et brebis dont parle la scène du jugement dernier se ferait ainsi non entre les hommes, mais au plus secret de chacun.

Idem pour la parabole du bon grain et de l'ivraie. (Olivier Clément)

> Ascension: Ce n'est pas la navette spatiale. Montée de Jésus au ciel à mettre en parallèle avec Elie qui s'en va sur un char de feu. (2 Rois 2, 9-12). A ce moment est donné l'Esprit d'Elie à Elisée. Pour les apôtres c'est cela qui est premier à l'Ascension: recevoir l'Esprit.

> Jonas et la baleine: Le livre de Jonas est un livre satirique et pas historique. La baleine n'a pas existé, ni Jonas probablement. Une satire qui veut montrer que Dieu sauve tous les peuples et qu'un peuple comme Ninive - qui est un peuple païens - s'il fait pénitence, peut bénéficier tout comme le peuple juif, de la miséricorde de Dieu. (Maurice Zundel)

> Baptême: Dès le Baptême, la transfiguration de l'être humain est un processus à l'œuvre dans toute la vie chrétienne. (Michel Stavrou - théologien orthodoxe)

> Dieu est la clé d'un monde qui n'existe pas encore. (Maurice Zundel).

> Maitre Eckhart: Le fondement de notre être est le même que le fondement de l'être de Dieu. Au plus profond, nous sommes uns.

= Solidarité de la chair. (Guy Martinot)

= Nous ne sommes pas dans l'univers, nous sommes l'univers…

> La chair et le sang: L'expression signifie dans la culture sémitique la totalité de la personne. (Jean Hennaux sj)

> Les moyens de connaissance dont l'homme dispose par lui-même sont impuissants à lui faire percevoir le sens des paroles de Jésus; seul le don de l'Esprit introduira les croyants à la connaissance des réalités spirituelles qui se manifestent en Jésus. (Jean Hennaux sj)

> L'Ancien Testament doit être compris comme l'expérience d'une nuit mystique, comme itinéraire d'une humanité en marche vers la lumière, mais qui chemine encore dans le tunnel de la nuit obscure en projetant sur Dieu ses imperfections, ses limites, ses scories. (Maurice Zundel)

> Il y a une chose que l'on a oublié. C'est qu'une parole s'adresse à quelqu'un, et qu'une parole, fut elle de Dieu, s'adresse à une certaine humanité et qu'elle doit s'adapter à elle. (Maurice Zundel)

> La Parole: La Parole a en soi un potentiel que nous ne pouvons pas prévoir. L'Eglise doit accepter cette liberté insaisissable de la Parole qui est efficace à sa manière. (Pape François)

= Benoît XVI: la Parole de Dieu qui n'est pas seulement informative, mais performative…

> Rédemption: Dieu a permis le mal. Il le souffre également. Si il a pris ce risque, c'est parce que du mal il sait qu'il peut tirer un bien. Nous ne le voyons pas.

       Nous croyons que Dieu saura tirer du bien de tout mal. C'est ça la Rédemption. Sa Providence c'est de tirer le bien du mal. (Jean Marie Hennaux)

 

> Martyre: en grec signifie témoin (Jean Vanier)

 

> Ministre: mot qui veut dire serviteur. (François Varillon)

 

> Résurrection de la chair: C'est la résurrection de toutes nos relations. C'est tout autre chose que nos cellules biologiques. (François Varillon)

 

> Parole de Dieu: Méfiez-vous des images de l'Ecriture et de la liturgie. C'est un langage humain qui doit être critiqué. Certes le langage d'Isaïe ou de Jérémie est la parole de Dieu; mais cela ne signifie pas que tous les mots soient parole de Dieu. (François Varillon)

 

> Grandeur divine: Il est donc normal qu'à partir de notre expérience intérieure, à partir de l'oraison, nous soyons capable de critiquer des textes que par ailleurs nous devons maintenir. Un théologien comme Bernard Sesbouë dit, lui aussi, qu'il nous faut opérer une révision radicale de l'idée que l'Ancien Testament se faisait de la grandeur divine.

(François Varillon)

 

> Le silence est le parler de Dieu (St Jean de la Croix)

 

> Retentissement du péché de l'homme sur l'univers: Si l'homme dit non à Dieu, il y a un retentissement au niveau du cosmos. L'univers matériel attend aussi sa rédemption. Dans la création, il y a un gémissement, une attente. (Jean Marie Hennaux)

En parallèle: L'Eucharistie, ce peu de pain, sauve le monde. De même la Croix de Jésus…

 

> Les apparitions: Assurément il y a des exagérations sur les apparitions, et l'Eglise s'est toujours montrée très prudente. L'Eglise ne fonde jamais la foi sur les apparitions. (Pape François)

 

> Incendie de ND de Paris: Il ne faut pas oublier pourquoi a été construite cette cathédrale. Elle a été construite pour un petit morceau de pain. Et ce pain c'est le Corps du Christ. (Monseigneur Aupetit archevêque de Paris)

 

> Les ennemis dans les psaumes: Si nous avons des ennemis, en demandant à Dieu qu'il nous en débarrasse, nous lui déléguons une vengeance à laquelle nous renonçons. (Anne Lécu)

 

> Les religions ancestrales: Les babyloniens, égyptiens, mésopotamiens, dont les dieux avaient un profond mépris de l'homme. Au contraire le Dieu d'Israël, avec Moïse, se préoccupe de la souffrance de son peuple.

 

> Eucharistie Sacrifice et Communion: En réaction contre l'ancienne théologie du sacrifice de la messe, certains voudraient aujourd'hui opérer une nouvelle réduction du mystère eucharistique. Celui-ci ne serait plus enseigné que sous l'aspect vrai, mais non exclusif de repas de communion. Nous ne devons pas privilégier cet aspect de repas au détriment des autres aspects de l'Eucharistie. (Jacques Bur)

 

> Dietrich Höderlin (Poète allemand - 1820): Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve.

 

> Gaudium et spes: Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine; nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal.

 

> Rapport à la violence: L'écart entre ce que Dieu veut et ce que Dieu permet, écart qu'il ne peut combler directement, sauf en nous supprimant, car c'est notre liberté qui fait de nous des hommes.  (Guy Labouérie)

 

> Dieu qui parle: Dieu nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger de Taizé)

 

 

> Trinité: Dieu qui vit à une infinie distance de lui-même.

 (Maurice Zundel)

 

> La guerre: Si les hommes ont décidé de faire la guerre, Dieu ne la supprime pas, mais dans la guerre il continue de faire évoluer le cœur de l'homme…

= Bernard Sesboüé: Dieu ose se compromettre avec les hommes.

 

> La Parole de Dieu: Toute parole de Dieu passe par des paroles humaines.

Retenons ce point, quand Dieu parle, il le fait toujours à travers un être créé, pour la bonne et simple raison que c'est à cette seule condition que nous pouvons comprendre le message.  (Bernard Sesboüé)

 

> La création: Dieu non seulement inscrit dans le cœur de l'homme une vocation, mais encore il lui fait les dons nécessaires pour qu'il puisse accomplir cette vocation.    (Bernard Sesboüé)

 

> Révélation: cette révélation première s'inscrit dans le cœur de l'homme. C'est ce qu'on appelle "la loi de la conscience", référence de toute conduite morale. (Bernard Sesboüé)

 

> Le Décalogue: On peut donc penser que la formulation de la parole du décalogue s'est faite d'abord dans la conscience de Moïse et que c'est lui qui a promulgué les choses de cette   façon (…)

Exposer les choses ainsi ne revient-il pas à dire que les paroles imputées à Dieu ne sont pas tombées du ciel mais viennent de l'évolution historique de la conscience humaine ? (Bernard Sesboüé)

 

> La Révélation: Elle n'a rien de magique (…)

Contrairement à l'Islam, dans la Révélation judéo-chrétienne on reconnaît le rôle propre du prophète: c'est par la médiation de sa subjectivité humaine, de l'expérience de sa vie, de ses qualités d'écrivain que la parole de Dieu entre dans l'humanité (…)

La grâce révélatrice de Dieu, agissant au pôle subjectif de la conscience, en ce sanctuaire de notre être libre qui est aussi la matrice de nos paroles et de nos actions, permet au prophète de conceptualiser sa propre expérience et de la transmettre (…)

= Dieu qui nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger)

(…) La révélation se produit au pôle subjectif de la conscience, avant de passer au pôle du langage et de la communication. C'est à ce pôle que la parole divine devient parole humaine. De même Dieu n'est pas un auteur littéraire. Il ne rédige pas des livres. Mais son Esprit inspire les rédacteurs en les protégeant de l'erreur. (Bernard Sesboüé)

 

> Le Pentateuque: On affirme depuis le 17ème siècle que ce n'est pas Moïse qui a écrit les cinq premiers livres de la Bible, dits Pentateuque.

Il apparaît souvent évident que celui-ci n'a pas été écrit en une fois et qu'il comporte plusieurs auteurs qui appartiennent à des époques différentes.

(…) Dans l'Ecriture, tout est de Dieu et tout est de l'homme, selon une coopération qui ne crée aucune concurrence entre eux. (Bernard Sesboüé)

 

> Les trois voluptés d'Israël: L'avoir (souvent par la violence des guerres), le pouvoir que donne l'argent et la richesse, la gloire (elle pousse à imaginer que l'on est d'une autre espèce à qui les lois communes ne s'appliquent pas - mensonge à soi-même qui coupe de toute réalité).

(Guy Labouérie)

 

> La vie de Jésus: Sa lumière qui continue à nous parvenir et à éclairer notre monde d'aujourd'hui, comme ces étoiles qui ont disparus depuis des millions d'années et dont la lumière continue de nous parvenir. (Bernard Sesboüé)

 

> Certains miracles : comme le figuier desséché où les porcs qui se jettent dans la mer, pourraient n'être que des "paraboles historicisées par la tradition". (Bernard Sesboüé)

 

> Jésus Fils de Dieu: Cette accumulation (de titre) est une manière de dire qu'aucun titre ne peut à lui seul suffire à dire l'identité divine de Jésus. (Bernard Sesboüé)

 

> "Je suis venu séparer le fils de son père et la fille de sa mère": Annonce de la profondeur de la rupture qui est demandée par Jésus. C'est tout le système socio-culturel qui est remis en cause. (Guy Labouérie)

 

> Annonciation: Seule Marie pouvait rapporter l'événement, qui n'avait pas eu de témoin.

Pourquoi ne devrait-il pas y avoir une telle tradition, conservée et en même temps modelée théologiquement. (Benoît XVI)

> Récits de l'enfance de Jésus: Matthieu et Luc qui ont voulu écrire une histoire, une histoire réelle, qui a eu lieu, certainement une histoire interprétée et comprise selon la parole de Dieu.

Les récits de l'enfance sont une histoire interprétée et, à partir de l'interprétation, écrite et condensée. (Benoît XVI)

Il y a une chose supplémentaire: on raconte ici une histoire qui explique l'Ecriture et, inversement, ce que l'Ecriture, en beaucoup d'endroits a voulu dire, devient seulement visible à présent, au moyen de cette nouvelle histoire. (Benoît XVI)

 

> Mort de Jésus: Le véritable pouvoir n'a de sens que dans le service. Celui qui a le pouvoir le plus parfait ne peut donc l'exercer que dans le service le plus parfait, et celui qui a le pouvoir universel ne peut qu'exercer un service universel, ce que Jésus vient faire en donnant son "âme en rançon pour la multitude". (Guy Labouérie)

 

> La Croix: qui se distingue parmi celle de dizaine de milliers de crucifiés. Par quelle "miracle" statistique cette croix a-t-elle pu immerger de l'immense foule des martyres du monde? A moins que précisément celui-là, et celui-là uniquement, qui y est suspendu ait pu la transformer d'arbre d la mort en arbre de vie rayonnant sur le monde. (Guy Labouérie)

 

= Elie Wiezel : les enfants morts en camp de concentration qui ont connu des souffrances mille fois pire que Jésus….et on en parle pas.

 

 

 

 

 


Notre Père - Glorious : Lyon Centre



LES SEPT SACREMENTS



Evangile du jour

Mise à jour en fin d'aprés midi


L'EVANGILE AU QUOTIDIEN

Mercredi 16 Octobre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,18-25. ()
Frères, si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi. On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit.
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Mercredi 16 Octobre : Psaume 1,1-2.3.4.6. ()
Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira. Tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent : Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.
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Mercredi 16 Octobre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,42-46. ()
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes,vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »
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Mercredi 16 Octobre : Isaac le Syrien ()
      La sobriété vigilante aide l'homme plus que les œuvres extérieures... Comment est-ce que quelqu'un pourrait vraiment dominer les désirs corporels –- le relâchement, la colère, la gourmandise –- et ne pas acquérir la douceur ? S'il s'exerce avec discernement, le détachement de tout, le refus du confort corporel et de l'opinion des autres suivent ; si, pour l'amour de Dieu, quelqu'un accueille avec diligence et joie le mal qu'on lui fait, il est pur en son cœur (Mt 5,8). Et s'il ne méprise personne, il est vraiment libre...            Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ? Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui, si tu veux ressembler au Christ : loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)... Toi qui n'es qu'un homme, pourquoi mépriser le pécheur ? Est-ce parce qu'il lui manque ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ?   
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Mardi 15 Octobre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,1-6. ()
Frères, c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. Moi, Paul, je vous le déclare : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous sera plus d’aucun secours. Je l’atteste encore une fois : tout homme qui se fait circoncire est dans l’obligation de pratiquer la loi de Moïse tout entière. Vous qui cherchez la justification par la Loi, vous vous êtes séparés du Christ, vous êtes déchus de la grâce. Nous, c’est par l’Esprit, en effet, que de la foi nous attendons la justice espérée. Car, dans le Christ Jésus, ce qui a de la valeur, ce n’est pas que l’on soit circoncis ou non, mais c’est la foi, qui agit par la charité.
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Mardi 15 Octobre : Psaume 119(118),41.43.44-45.47-48. ()
Que vienne à moi, Seigneur, ton amour, et ton salut, selon ta promesse. N'ôte pas de ma bouche la parole de vérité, car j'espère tes décisions. J'observerai sans relâche ta loi, toujours et à jamais. Je marcherai librement, car je cherche tes préceptes. Je trouve mon plaisir en tes volontés, oui, vraiment, je les aime. Je tends les mains vers tes volontés, je les aime, je médite sur tes ordres.
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Mardi 15 Octobre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,37-41. ()
En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »
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Mardi 15 Octobre : Saint Bernardin de Sienne ()
Ne t’ai-je point enseigné que l’aumône se fait avec le cœur, les paroles et les œuvres ? Tu n’auras en ceci jamais d’excuse : quand tu vois la nécessité du pauvre, tu es tenu d’y compatir avec ton cœur. Lorsque tu vas à l’hôpital et ne peux guérir la peine de l’infirme, accorde-lui du moins l’aumône du cœur : prends-le en pitié. Et tu peux lui en donner une autre, qui lui sera peut-être plus chère : celle de la parole. Par le bienfait de deux paroles, tu allégeras sa peine. Tu ne seras jamais excusé de cette omission. En quelque état ou condition que tu vois l’infortuné, tu peux le consoler. Elle plaît tant au pauvre, l’aumône de la parole que tout aussitôt il se réconforte et s’apaise. Écoute la sainte Écriture : « La rosée ne rafraîchit-t-elle pas le vent brûlant ? » (Si 18,16). Vous souvenez-vous de la sensation que vous éprouvez au temps de la grande chaleur, quand vous trouvez une abondante rosée le matin ? De même parfois, lorsque, ne pouvant assister un miséreux par les biens de ce monde, tu le soutiens de tes paroles ; il semble tout rafraîchi et consolé, bien que tu ne l’aies point soulagé de sa nécessité matérielle. – Mais s’il est sourd, comment lui adresserai-je cette aumône ? – Tu n’est point pour cela excusé : tu peux du moins recoudre ses habits, l’aider à se vêtir, à se chauffer, et t’ingénier selon tes moyens. Qui sera dispensé de compatir au besogneux ? Personne. Vois dans l’Exode (cf. Ex 23,5) : il t’est commandé si tu vois un âne tomber, fût-ce celui de ton ennemi, d’aider à le relever. Si tu es tenu d’aider l’âne de ton ennemi, que sera-ce du prisonnier ? Tu n’as nulle excuse devant Dieu de ne pas l’assister ! Donne ton aumône dans la joie.
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Lundi 14 Octobre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,22-24.26-27.31.5,1. ()
Frères, il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre. Le fils de la servante a été engendré selon la chair ; celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu. Ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante. tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère. L’Écriture dit en effet : ‘Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ; éclate en cris de joie, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement, car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari.’ Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante, nous sommes ceux de la femme libre. C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.
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Lundi 14 Octobre : Psaume 113(112),1-2.3-4.5a.6-7. ()
Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! Du levant au couchant du soleil, loué soit le nom du Seigneur ! Le Seigneur domine tous les peuples, sa gloire domine les cieux. Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre
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Lundi 14 Octobre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32. ()
En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »
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Lundi 14 Octobre : Saint Grégoire le Grand ()
Notre Rédempteur a assumé la mort pour que nous n’ayons pas peur de mourir. Il manifeste sa résurrection pour que nous ayons, nous, pleine confiance de pouvoir ressusciter. Voilà pourquoi il a voulu aussi que cette mort ne dure pas plus de trois jours : un retard de la résurrection en sa personne, et ce serait en la nôtre la perte de cette espérance. C’est ce qui est dit de lui non sans sagesse par le Prophète : « Au torrent il boira en chemin, c’est pour cela qu’il redressera la tête. » (Ps 109,7) C’est, en effet, comme au torrent de notre souffrance qu’il a daigné boire, non en s’arrêtant, mais en chemin, puisqu’il a connu la mort en passant, c’est-à-dire l’espace de trois jours, et que dans cette mort qu’il a connue il n’est pas demeuré, comme nous le ferons, nous, jusqu’à la fin du temps. En ressuscitant le troisième jour, il montre donc ce qui est réservé à son corps, c’est-à-dire à l’Église. Par son exemple, en effet, il a manifesté ce qu’il lui a promis en récompense : en reconnaissant qu’il est ressuscité, lui, les fidèles auraient aussi pour eux-mêmes l’espérance des récompenses de la résurrection à la fin du monde.
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