Joyeuse Pâques à tous........
Les nouveautés
Mots Bibliques
> La crainte de Dieu: Immense respect. Comme un bébé que l'on tient dans ses bras. (Jacques Jouanin)
> Sanctifier - consacrer: transfert d'une réalité, d'une personne ou d'une chose, dans la propriété de Dieu. (Benoît XVI)
> La nuée lumineuse: entrée dans le mystère de Dieu. (Benoît XVI)
> Siéger à la droite de Dieu: participation à la souveraineté propre de Dieu sur tout espace. (Benoît XVI)
> Miséricorde: signifie compassion, bienveillance, fidélité, tendresse, affection…
> Ange: sa présence signifie une expérience mystique…
> La colère de Dieu: C'est la façon de dire que Dieu ne tolère pas le mal qui détruit l'homme. (Chantal Reynier)
> St Matthieu 27, 52 les corps de nombreux saints ressuscitèrent; sortis des tombeaux…: renvoi à vision de Ezéchiel 36 et autres.
> L'Ecriture: D'abord le sens historique ou littéral, puis le sens moral, enfin le sens Mystique. (Olivier Clément - Sources)
> Psaume "avec les enfants brisés sur le roc" : Le roc c'est Jésus sur lequel on écrase l'idolâtrie. (Olivier Clément - Source)
> Je jugement dernier: Le partage entre boucs et brebis dont parle la scène du jugement dernier se ferait ainsi non entre les hommes, mais au plus secret de chacun.
Idem pour la parabole du bon grain et de l'ivraie. (Olivier Clément)
> Ascension: Ce n'est pas la navette spatiale. Montée de Jésus au ciel à mettre en parallèle avec Elie qui s'en va sur un char de feu. (2 Rois 2, 9-12). A ce moment est donné l'Esprit d'Elie à Elisée. Pour les apôtres c'est cela qui est premier à l'Ascension: recevoir l'Esprit.
> Jonas et la baleine: Le livre de Jonas est un livre satirique et pas historique. La baleine n'a pas existé, ni Jonas probablement. Une satire qui veut montrer que Dieu sauve tous les peuples et qu'un peuple comme Ninive - qui est un peuple païens - s'il fait pénitence, peut bénéficier tout comme le peuple juif, de la miséricorde de Dieu. (Maurice Zundel)
> Baptême: Dès le Baptême, la transfiguration de l'être humain est un processus à l'œuvre dans toute la vie chrétienne. (Michel Stavrou - théologien orthodoxe)
> Dieu est la clé d'un monde qui n'existe pas encore. (Maurice Zundel).
> Maitre Eckhart: Le fondement de notre être est le même que le fondement de l'être de Dieu. Au plus profond, nous sommes uns.
= Solidarité de la chair. (Guy Martinot)
= Nous ne sommes pas dans l'univers, nous sommes l'univers…
> La chair et le sang: L'expression signifie dans la culture sémitique la totalité de la personne. (Jean Hennaux sj)
> Les moyens de connaissance dont l'homme dispose par lui-même sont impuissants à lui faire percevoir le sens des paroles de Jésus; seul le don de l'Esprit introduira les croyants à la connaissance des réalités spirituelles qui se manifestent en Jésus. (Jean Hennaux sj)
> L'Ancien Testament doit être compris comme l'expérience d'une nuit mystique, comme itinéraire d'une humanité en marche vers la lumière, mais qui chemine encore dans le tunnel de la nuit obscure en projetant sur Dieu ses imperfections, ses limites, ses scories. (Maurice Zundel)
> Il y a une chose que l'on a oublié. C'est qu'une parole s'adresse à quelqu'un, et qu'une parole, fut elle de Dieu, s'adresse à une certaine humanité et qu'elle doit s'adapter à elle. (Maurice Zundel)
> La Parole: La Parole a en soi un potentiel que nous ne pouvons pas prévoir. L'Eglise doit accepter cette liberté insaisissable de la Parole qui est efficace à sa manière. (Pape François)
= Benoît XVI: la Parole de Dieu qui n'est pas seulement informative, mais performative…
> Rédemption: Dieu a permis le mal. Il le souffre également. Si il a pris ce risque, c'est parce que du mal il sait qu'il peut tirer un bien. Nous ne le voyons pas.
Nous croyons que Dieu saura tirer du bien de tout mal. C'est ça la Rédemption. Sa Providence c'est de tirer le bien du mal. (Jean Marie Hennaux)
> Martyre: en grec signifie témoin (Jean Vanier)
> Ministre: mot qui veut dire serviteur. (François Varillon)
> Résurrection de la chair: C'est la résurrection de toutes nos relations. C'est tout autre chose que nos cellules biologiques. (François Varillon)
> Parole de Dieu: Méfiez-vous des images de l'Ecriture et de la liturgie. C'est un langage humain qui doit être critiqué. Certes le langage d'Isaïe ou de Jérémie est la parole de Dieu; mais cela ne signifie pas que tous les mots soient parole de Dieu. (François Varillon)
> Grandeur divine: Il est donc normal qu'à partir de notre expérience intérieure, à partir de l'oraison, nous soyons capable de critiquer des textes que par ailleurs nous devons maintenir. Un théologien comme Bernard Sesbouë dit, lui aussi, qu'il nous faut opérer une révision radicale de l'idée que l'Ancien Testament se faisait de la grandeur divine.
(François Varillon)
> Le silence est le parler de Dieu (St Jean de la Croix)
> Retentissement du péché de l'homme sur l'univers: Si l'homme dit non à Dieu, il y a un retentissement au niveau du cosmos. L'univers matériel attend aussi sa rédemption. Dans la création, il y a un gémissement, une attente. (Jean Marie Hennaux)
En parallèle: L'Eucharistie, ce peu de pain, sauve le monde. De même la Croix de Jésus…
> Les apparitions: Assurément il y a des exagérations sur les apparitions, et l'Eglise s'est toujours montrée très prudente. L'Eglise ne fonde jamais la foi sur les apparitions. (Pape François)
> Incendie de ND de Paris: Il ne faut pas oublier pourquoi a été construite cette cathédrale. Elle a été construite pour un petit morceau de pain. Et ce pain c'est le Corps du Christ. (Monseigneur Aupetit archevêque de Paris)
> Les ennemis dans les psaumes: Si nous avons des ennemis, en demandant à Dieu qu'il nous en débarrasse, nous lui déléguons une vengeance à laquelle nous renonçons. (Anne Lécu)
> Les religions ancestrales: Les babyloniens, égyptiens, mésopotamiens, dont les dieux avaient un profond mépris de l'homme. Au contraire le Dieu d'Israël, avec Moïse, se préoccupe de la souffrance de son peuple.
> Eucharistie Sacrifice et Communion: En réaction contre l'ancienne théologie du sacrifice de la messe, certains voudraient aujourd'hui opérer une nouvelle réduction du mystère eucharistique. Celui-ci ne serait plus enseigné que sous l'aspect vrai, mais non exclusif de repas de communion. Nous ne devons pas privilégier cet aspect de repas au détriment des autres aspects de l'Eucharistie. (Jacques Bur)
> Dietrich Höderlin (Poète allemand - 1820): Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve.
> Gaudium et spes: Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine; nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal.
> Rapport à la violence: L'écart entre ce que Dieu veut et ce que Dieu permet, écart qu'il ne peut combler directement, sauf en nous supprimant, car c'est notre liberté qui fait de nous des hommes. (Guy Labouérie)
> Dieu qui parle: Dieu nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger de Taizé)
> Trinité: Dieu qui vit à une infinie distance de lui-même.
(Maurice Zundel)
> La guerre: Si les hommes ont décidé de faire la guerre, Dieu ne la supprime pas, mais dans la guerre il continue de faire évoluer le cœur de l'homme…
= Bernard Sesboüé: Dieu ose se compromettre avec les hommes.
> La Parole de Dieu: Toute parole de Dieu passe par des paroles humaines.
Retenons ce point, quand Dieu parle, il le fait toujours à travers un être créé, pour la bonne et simple raison que c'est à cette seule condition que nous pouvons comprendre le message. (Bernard Sesboüé)
> La création: Dieu non seulement inscrit dans le cœur de l'homme une vocation, mais encore il lui fait les dons nécessaires pour qu'il puisse accomplir cette vocation. (Bernard Sesboüé)
> Révélation: cette révélation première s'inscrit dans le cœur de l'homme. C'est ce qu'on appelle "la loi de la conscience", référence de toute conduite morale. (Bernard Sesboüé)
> Le Décalogue: On peut donc penser que la formulation de la parole du décalogue s'est faite d'abord dans la conscience de Moïse et que c'est lui qui a promulgué les choses de cette façon (…)
Exposer les choses ainsi ne revient-il pas à dire que les paroles imputées à Dieu ne sont pas tombées du ciel mais viennent de l'évolution historique de la conscience humaine ? (Bernard Sesboüé)
> La Révélation: Elle n'a rien de magique (…)
Contrairement à l'Islam, dans la Révélation judéo-chrétienne on reconnaît le rôle propre du prophète: c'est par la médiation de sa subjectivité humaine, de l'expérience de sa vie, de ses qualités d'écrivain que la parole de Dieu entre dans l'humanité (…)
La grâce révélatrice de Dieu, agissant au pôle subjectif de la conscience, en ce sanctuaire de notre être libre qui est aussi la matrice de nos paroles et de nos actions, permet au prophète de conceptualiser sa propre expérience et de la transmettre (…)
= Dieu qui nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger)
(…) La révélation se produit au pôle subjectif de la conscience, avant de passer au pôle du langage et de la communication. C'est à ce pôle que la parole divine devient parole humaine. De même Dieu n'est pas un auteur littéraire. Il ne rédige pas des livres. Mais son Esprit inspire les rédacteurs en les protégeant de l'erreur. (Bernard Sesboüé)
> Le Pentateuque: On affirme depuis le 17ème siècle que ce n'est pas Moïse qui a écrit les cinq premiers livres de la Bible, dits Pentateuque.
Il apparaît souvent évident que celui-ci n'a pas été écrit en une fois et qu'il comporte plusieurs auteurs qui appartiennent à des époques différentes.
(…) Dans l'Ecriture, tout est de Dieu et tout est de l'homme, selon une coopération qui ne crée aucune concurrence entre eux. (Bernard Sesboüé)
> Les trois voluptés d'Israël: L'avoir (souvent par la violence des guerres), le pouvoir que donne l'argent et la richesse, la gloire (elle pousse à imaginer que l'on est d'une autre espèce à qui les lois communes ne s'appliquent pas - mensonge à soi-même qui coupe de toute réalité).
(Guy Labouérie)
> La vie de Jésus: Sa lumière qui continue à nous parvenir et à éclairer notre monde d'aujourd'hui, comme ces étoiles qui ont disparus depuis des millions d'années et dont la lumière continue de nous parvenir. (Bernard Sesboüé)
> Certains miracles : comme le figuier desséché où les porcs qui se jettent dans la mer, pourraient n'être que des "paraboles historicisées par la tradition". (Bernard Sesboüé)
> Jésus Fils de Dieu: Cette accumulation (de titre) est une manière de dire qu'aucun titre ne peut à lui seul suffire à dire l'identité divine de Jésus. (Bernard Sesboüé)
> "Je suis venu séparer le fils de son père et la fille de sa mère": Annonce de la profondeur de la rupture qui est demandée par Jésus. C'est tout le système socio-culturel qui est remis en cause. (Guy Labouérie)
> Annonciation: Seule Marie pouvait rapporter l'événement, qui n'avait pas eu de témoin.
Pourquoi ne devrait-il pas y avoir une telle tradition, conservée et en même temps modelée théologiquement. (Benoît XVI)
> Récits de l'enfance de Jésus: Matthieu et Luc qui ont voulu écrire une histoire, une histoire réelle, qui a eu lieu, certainement une histoire interprétée et comprise selon la parole de Dieu.
Les récits de l'enfance sont une histoire interprétée et, à partir de l'interprétation, écrite et condensée. (Benoît XVI)
Il y a une chose supplémentaire: on raconte ici une histoire qui explique l'Ecriture et, inversement, ce que l'Ecriture, en beaucoup d'endroits a voulu dire, devient seulement visible à présent, au moyen de cette nouvelle histoire. (Benoît XVI)
> Mort de Jésus: Le véritable pouvoir n'a de sens que dans le service. Celui qui a le pouvoir le plus parfait ne peut donc l'exercer que dans le service le plus parfait, et celui qui a le pouvoir universel ne peut qu'exercer un service universel, ce que Jésus vient faire en donnant son "âme en rançon pour la multitude". (Guy Labouérie)
> La Croix: qui se distingue parmi celle de dizaine de milliers de crucifiés. Par quelle "miracle" statistique cette croix a-t-elle pu immerger de l'immense foule des martyres du monde? A moins que précisément celui-là, et celui-là uniquement, qui y est suspendu ait pu la transformer d'arbre d la mort en arbre de vie rayonnant sur le monde. (Guy Labouérie)
= Elie Wiezel : les enfants morts en camp de concentration qui ont connu des souffrances mille fois pire que Jésus….et on en parle pas.
Notre Père - Glorious : Lyon Centre

LES SEPT SACREMENTS
Evangile du jour
Mise à jour en fin d'aprés midi

L'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Mardi 5 Août : Livre des Nombres 12,1-13. ()En ces jours-là, parce que Moïse avait épousé une femme éthiopienne, sa sœur Miryam et son frère Aaron se mirent à le critiquer. Ils disaient : « Le Seigneur parle-t-il uniquement par Moïse ? Ne parle-t-il pas aussi par nous ? » Le Seigneur entendit. – Or, Moïse était très humble, l’homme le plus humble que la terre ait porté. Soudain, le Seigneur dit à Moïse, à Aaron et à Miryam : « Sortez tous les trois pour aller à la tente de la Rencontre. » Ils sortirent tous les trois. Le Seigneur descendit dans la colonne de nuée et s’arrêta à l’entrée de la Tente. Il appela Aaron et Miryam ; tous deux s’avancèrent, et il leur dit : « Écoutez bien mes paroles : Quand il y a parmi vous un prophète du Seigneur, je me fais connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe. Il n’en est pas ainsi pour mon serviteur Moïse, lui qui, dans toute ma maison, est digne de confiance : c’est de vive voix que je lui parle, dans une vision claire et non pas en énigmes ; ce qu’il regarde, c’est la forme même du Seigneur. Pourquoi avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ? » La colère du Seigneur s’enflamma contre eux, puis il s’en alla. La nuée s’éloigna de la tente, et voici : Miryam était couverte d’une lèpre blanche comme de la neige. Aaron se tourna vers elle, et voici qu’elle était lépreuse. Il dit alors à Moïse : « Je t’en supplie, mon seigneur, ne fais pas retomber sur nous ce péché que nous avons eu la folie de commettre. Que Miryam ne soit pas comme l’enfant mort-né dont la chair est à demi rongée lorsqu’il sort du sein de sa mère ! » Moïse cria vers le Seigneur : « Dieu, je t’en prie, guéris-la ! »
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Mardi 5 Août : Psaume 51(50),3-4.5-6ab.12-13. ()
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
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Mardi 5 Août : Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,22-36. ()
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.
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Mardi 5 Août : Saint Charles de Foucauld ()
[Notre-Seigneur :] « Mes enfants, quoi qu’il vous arrive, souvenez-vous que Je suis toujours avec vous… souvenez-vous que, visible ou invisible, paraissant agir ou paraissant dormir et vous oublier, Je veille toujours, Je suis partout, et Je suis tout-puissant. N’ayez jamais nulle crainte, nulle inquiétude : Je suis là, Je veille, Je vous aime – vous ne doutez plus, J’espère, de Mon amour ! –, Je suis tout-puissant… Que vous faut-il de plus ?... Tout ce qui vous arrive vous arrive par ma permission ou Ma volonté, par la permission ou la volonté de Mon amour, pour que vous en tiriez un grand bien, grand bien que Je vous aide Moi-même à en tirer par Ma grâce… Ne craignez donc rien, puisque rien ne peut vous arriver sans Ma permission… ne vous affligez de rien, du moins d’une douleur qui dépasse ces mouvements de sensibilité instinctifs, prompts et passagers, qui sont des effets de la nature et des sens ; mais conformez votre volonté à la Mienne… Souvenez-vous de ces tempêtes que J’ai apaisées d’un mot, leur faisant succéder un si grand calme… Souvenez-vous de la façon dont J’ai soutenu Pierre marchant sur les eaux… Je suis toujours aussi près de chaque homme que Je l’étais alors de vous, et aussi disposé à l’aider, à le secourir en tout ce qui sera pour le bien de son âme. (…) Oh ! en cette vie, la tempête est continuelle, et votre barque est toujours près de sombrer… Mais Moi, Je suis là, et avec Moi elle est insubmersible : défiez-vous de tout, et surtout de vous, mais ayez en Moi une confiance complète, qui bannisse l’inquiétude… »
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Lundi 4 Août : Livre des Nombres 11,4b-15. ()
En ces jours-là, dans le désert, les fils d’Israël se remirent à pleurer : « Ah ! qui donc nous donnera de la viande à manger ? Nous nous rappelons encore le poisson que nous mangions pour rien en Égypte, et les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l’ail ! Maintenant notre gorge est desséchée ; nous ne voyons jamais rien que de la manne ! » La manne était comme des grains de coriandre, elle ressemblait à de l’ambre jaune. Le peuple se dispersait pour la recueillir ; puis on la broyait sous la meule, ou on l’écrasait au pilon ; enfin on la cuisait dans la marmite et on en faisait des galettes. Elle avait le goût d’une friandise à l’huile. Lorsque, pendant la nuit, la rosée descendait sur le camp, la manne descendait sur elle. Moïse entendit pleurer le peuple, groupé par clans, chacun à l’entrée de sa tente. Le Seigneur s’enflamma d’une grande colère. Cela déplut à Moïse, et il dit au Seigneur : « Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux que tu m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : “Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu’au pays que j’ai juré de donner à tes pères” ? Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : “Donne-nous de la viande à manger” ? Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. Si c’est ainsi que tu me traites, tue-moi donc ; oui, tue-moi, si j’ai trouvé grâce à tes yeux. Que je ne voie pas mon malheur ! »
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Lundi 4 Août : Psaume 81(80),12-13.14-15.16-17. ()
« Mon peuple n'a pas écouté ma voix, Israël n'a pas voulu de moi. Je l'ai livré à son cœur endurci : qu'il aille et suive ses vues ! « Ah ! Si mon peuple m'écoutait, Israël, s'il allait sur mes chemins ! Aussitôt j'humilierais ses ennemis, contre ses oppresseurs je tournerais ma main. « Mes adversaires s'abaisseraient devant lui ; tel serait leur sort à jamais ! Je le nourrirais de la fleur du froment, je te rassasierais avec le miel du rocher ! »
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Lundi 4 Août : Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,13-21. ()
En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les-moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
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Lundi 4 Août : Sainte Teresa de Calcutta ()
Simplicité de notre vie contemplative : elle nous fait voir le visage de Dieu en chaque chose, en chaque être, partout et toujours ! Et sa main, présente en chaque événement nous fait tout accomplir — la méditation et l'étude, le travail et l'échange, manger et dormir — en Jésus, avec Jésus, pour Jésus et à l'égard de Jésus sous le regard aimant du Père, alors que nous restons toujours disposés à le recevoir sous quelque forme qu'il revête. Je suis subjuguée par le fait que, avant de commenter la Parole de Dieu, avant d'annoncer aux foules les Béatitudes, Jésus, prenant celles-ci en compassion, les a guéries et nourries. Et après seulement, il a commencé à leur livrer son enseignement. Aime Jésus généreusement, aime-le avec confiance, sans regarder derrière toi, et sans appréhension. Donne-toi entièrement à Jésus. Il te prendra comme instrument pour accomplir des merveilles à la condition que tu sois infiniment plus conscient de son amour que de ta faiblesse. Crois en lui, remets-toi entre ses mains dans un élan de confiance aveugle et absolue, car il est Jésus. Crois que Jésus, et Jésus seul, est la vie ; sache que la sainteté n'est rien d'autre que ce même Jésus vivant intimement en toi ; alors il sera libre du geste de sa main sur toi.
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Dimanche 3 Août : Livre de l'Ecclésiaste 1,2.2,21-23. ()
Vanité des vanités disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité, c’est un grand mal ! En effet, que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ? Tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos. Cela aussi n’est que vanité.
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Dimanche 3 Août : Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17ab. ()
Tu fais retourner l'homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! » À tes yeux, mille ans sont comme hier, c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit. Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ; dès le matin, c'est une herbe changeante : elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée. Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
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Dimanche 3 Août : Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-5.9-11. ()
Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
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Dimanche 3 Août : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,13-21. ()
En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
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Dimanche 3 Août : Saint Grégoire de Nazianze ()
Les hommes, lorsqu’ils amassent or, argent, vêtements somptueux autant qu’inutiles, diamants et autres choses semblables qui donnent lieu à la guerre, à la discorde et à la tyrannie, sont pris d’une folle arrogance, ferment leur cœur aux malheurs de leurs frères et ne consentent même pas à leur laisser de leur superflu pour leur donner de quoi vivre. Stupide aberration ! Ils ne se rendent absolument pas compte que la pauvreté et richesse, condition libre – comme nous disons – et condition servile, ainsi que les autres catégories semblables arrivèrent tard chez les hommes et déferlèrent come des épidémies en même temps que le péché dont elles étaient les conséquences. « Mais au commencement il n’en fut pas ainsi » (Mt 19,8). Au commencement, le Créateur laissa l’homme libre et maître de lui-même, tenu à un seul commandement et riche des délices du paradis. Dieu voulait cela pour tout le genre humain, issu du premier homme. Liberté et richesse dépendaient de l’observation d’un seul commandement. Sa violation entraînait la véritable pauvreté et la servitude. Depuis que l’envie et les disputes ont apparu avec la tyrannie rusée du serpent qui nous séduit par le plaisir et qui dresse les plus hardis contre les plus faibles, la famille humaine s’est déchirée en nations étrangères les unes pour les autres. L’avarice a supplanté la générosité naturelle et s’est appuyée sur la loi pour dominer avec force. Mais toi, considère l’égalité primitive et non les divisions ultérieures, la loi du Créateur et non celle des puissants. Aide la nature de ton mieux, honore la liberté originelle, respecte ta personne, protège ta race contre le déshonneur, secours-la dans ses maladies, console-la dans sa pauvreté. Ne cherche à te distinguer des autres que par ta bonté. Deviens Dieu pour les malheureux en imitant la miséricorde divine.
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